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C’est demain à 15 heures que sera donné le départ de la première édition de la Cap-Martinique. La flotte des 38 bateaux va s’élancer de La Trinité-sur-Mer (Morbihan) dans un vent faible mais qui va rapidement devenir plus consistant. Dès qu’ils se seront éloignés de la côte, les marins pourront envoyer le spi qui restera peut-être dans le mât jusqu’à l’arrivée. « C’est exceptionnel, on ne pouvait pas rêver de meilleures conditions » témoigne Thibaut Derville, co-organisateur de l’événement. Car cette transatlantique promet d’être rapide avec un passage musclé en début de semaine au large du Cap Finisterre.
 
Programme de la journée
 
A partir de midi et jusqu’à 13h30 environ, les bateaux vont quitter le ponton sous les applaudissements du public réuni sur le môle Caradec. Les Britanniques Debbie Fish et Rob Craigie seront les premiers à larguer les amarres, suivis par leurs 37 concurrents et une foule de bateaux accompagnateurs. La flotte va ensuite rejoindre la zone de départ, à moins de 2 milles de la côte. Si le vent est installé, la procédure de départ sera lancée à 14h52 depuis La Panthère, bateau école de la Marine Nationale. Le départ sera donné à 15h00 par Madame Bénédicte di Geronimo, Présidente du Comité Martiniquais du Tourisme. Les concurrents auront ensuite de nombreuses options. Ils est possible qu’ils passent à proximité de l’île de Houat avant de s’attaquer au Golfe de Gascogne.

Olivier Troussel et Benoit Bauchet : 
" Première course au large, première transat pour nous mais pas d’appréhension pour autant, on aime bien l’inconnu. Au niveau de la préparation, on est vraiment prêt depuis lundi soir mais on vient tous les jours au bateau, histoire de faire de petites bricoles, voir l’ambiance et discuter avec les autres skippers. On a peut-être oublié des choses mais on reste sereins. L’hiver nous a permis de beaucoup travailler. Il ne faut pas oublier qu’on a le plus vieux bateau de la flotte avec notre JOD 35 de 1992. Aujourd’hui, on estime qu’on est prêts mais on verra à l’arrivée."

Séverine et Pierre-Henri Amalric : 
" Ça s’est décidé au moment où on a eu le nouveau bateau, avant on avait un First 27.7 familial sur lequel on naviguait beaucoup en week-end, régates dans la baie… On a voulu passer un cran au-dessus, voire deux, dans l’ambition de faire une transat un jour. La Cap Martinique a été retardée d’un an, c’était le bon timing. Ca s’est fait autour d’une discussion à table, mais on s’est lancé dans la Cap Martinique. Le fait qu’on habite ici a permis de se décider autour d’une discussion informelle, un petit challenge et on a fini par le prendre au sérieux, ça fait un an qu’on en parle. Il y a un an c’était une idée, l’été dernier c’est devenu plus concret, par la suite on a tout mis en œuvre pour y aller. Les stages, la qualif, l’examen de conformité, pas mal d'entraînements…
Maman est contente parce qu’on soutient une super asso, elle adhère au concept. Elle s'intéresse beaucoup à l’association, elle mobilise pas mal de monde autour de nous. De plus, elle adore la course au large, elle suit beaucoup toutes les courses, donc elle le vit bien. Mais elle continue de découvrir les sujets dans les coulisses. Elle comprend un peu mieux nos discussions, nos échanges techniques, elle commence à être calée, mais on ne l'embarquera pas, c’est quelque chose dont on est certains."

The day’s programme

From noon through until around 13:30 hours local time in France, the boats will leave the dock to the cheers of the public gathered along the Môle Caradec jetty. British sailors Debbie Fish and Rob Craigie will be the first to cast off, followed by their 37 rivals and a throng of support boats. The fleet will then make for the start zone, less than 2-miles offshore. Where the wind is settled into position, the start procedure will be launched at 14:52 hours from La Panthère, the French Navy’s training ship. The start will be given at 15:00 hours by Mrs Bénédicte di Geronimo, President of the Martinique Tourism Committee. The competitors will then have to choose from a number of different options, with a passage close to the island of Houat a possibility, before they take on the Bay of Biscay. 

Olivier Troussel and Benoit Bauchet: 
"It’s our first offshore race and our first transatlantic passage, but we don’t feel particularly apprehensive; we love the unknown. In terms of preparation, we’ve really been ready to go since Monday evening, but we come down to the boat every day to do a few odd jobs, check out the atmosphere and chat with the other skippers. We might have forgotten something, but we remain quietly confident. The winter gave us a chance to get a lot of the jobs list done. It’s important not to forget that we have the oldest boat in the fleet with our 1992 JOD 35. We reckon we’re ready today, but we’ll see how we feel at the finish."

Séverine and Pierre-Henri Amalric : 
"The decision to participate was made when we got the new boat. We previously had a family First 27.7, which we sailed a lot at weekends, in races around the bay… We were keen to step things up a notch or two so we set our sights on a transatlantic passage at some point. The Cap Martinique was delayed for a year so that was great timing for us. The discussion to take part in the race took place around the table. The fact that we live here meant we could make the decision during an informal discussion. It was a kind of challenge we set ourselves at the time, but we ended up taking it seriously and we’ve been mulling it over for a year. That idea became a reality last summer and then we got everything sorted so we could take part – from training courses, to completing the qualifier, the conformity check and a fair amount of on-the-water training sessions… 
Mum’s happy because we’re supporting a fantastic association and she’s given the concept her full backing. She’s really interested in the association and is rallying together a whole load of people to champion our cause. On top of that, she loves offshore racing and is really into all the races, so she’s cool about us setting sail. She’s continuing to discover what goes on behind the scenes too, so she understands a bit more about our discussions and our technical exchanges. She’s beginning to get the hang of it, but we won’t be taking her with us, that’s for sure!”