La Cap-Martinique est une transatlantique unique et engagée. Cette course entretient un lien fort avec le monde associatif et chaque bateau porte les couleurs d’une cause.

Pour faire vivre un événement de la sorte, Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau, les deux co-organisateurs, peuvent s’appuyer sur le soutien de leurs bénévoles passionnés.

Rencontre avec deux des bénévoles de la Cap-Martinique, chargées de la relation entre les skippers et les associations : France et Pascale.

Les bénévoles de la première édition de la Cap Martinique, la Trinité-sur-Mer, le 30/04/2022 Photo © Jean-Marie LIOT / Cap Martinique

Cap-Martinique : Quel rôle jouez-vous dans l’organisation de la course ?

Pascale : “J’ai la chance de participer pour la deuxième fois à l’organisation de la Cap-Martinique. La première édition était une grande réussite donc on est à fond dans la seconde. Il y a plus de bateaux donc plus de travail.

Notre rôle est de mettre en relation les skippers et les associations. C’est un boulot génial parce que l’on rencontre des gens merveilleux qui portent des projets fantastiques.”

France : “C’est aussi la deuxième édition pour moi. Sur la première édition de la Cap-Martinique nous avons surtout suivi Thibaut et Jean-Philippe qui ont porté toute l’organisation.

Je trouve ça sympa de pouvoir travailler en binôme avec Pascale et nous ne faisons que des belles rencontres de personnes gentilles et motivées pour faire parler de leur association et les équipages sont également très motivés par le fait de soutenir une cause.”

Comment avez-vous commencé et comment avez-vous rencontré Thibaut et Jean-Philippe ?

Pascale : “Nous connaissons Thibaut et sa femme Armelle depuis très longtemps de Belle Ile.

Un beau soir, Thibaut nous a parlé de son projet de monter une course transatlantique et nous a demandé si ce projet pouvait nous intéresser en tant que bénévoles. Mon mari et moi aimons beaucoup la voile et c’est sympa de faire cela avec de bons amis. Nous n’avons pas mis longtemps avant de monter dans l’aventure ! Et puis nous avons rencontré les autres bénévoles et les amis de nos amis sont devenus nos amis.”

France : “De mon côté, nous connaissons Thibaut et Armelle depuis plus de 40 ans. Nos enfants sont amis et nous avons navigué ensemble en Bretagne nord avec les enfants.

Thibaut est passionné de voile depuis longtemps. Nous étions là à sa Route du Rhum. Ce projet de Cap-Martinique est extraordinaire et nous sommes très heureux d’en faire partie.

Lors de la première édition, nous étions 5 couples de bénévoles et il y avait 40 bateaux. Cette année, il y a 75 bateaux et nous sommes une vingtaine de bénévoles.  ”

Que faites-vous à côté de la Cap-Martinique ?

Pascale : “Mon mari a aidé Jean-Philippe sur la course Retour à La Base donc je l’ai accompagné et j’ai pu retrouver les skippers et l’ambiance des pontons. Étant donné que j’habite à Lorient, je me balade souvent sur les pontons et je rencontre beaucoup de skippers, ce qui est très agréable.

Sinon, je suis à la tête d’une grande famille. Nous avons 6 enfants et 17 petits-enfants donc je m’occupe de ma famille.

J’ai arrêté mon travail pour suivre mon mari qui était marin donc nous avons beaucoup déménagé et j’ai passé beaucoup de temps dans les associations.

Cela m’a permis de rencontrer des gens formidables et je suis contente de continuer dans cette voie là.”

France : “A côté de la Cap-Martinique, je m’occupe de mon papa et de mes petits-enfants.

Je suis également engagée pour Les Restos du Coeur pour la deuxième année. Je vais à la rencontre des gens qui ont faim. C’est une belle cause que j’aime beaucoup. Je m’occupe des passages de commandes et de la distribution de denrées dans les centres. Cela m’apporte beaucoup de joie car il y a une ambiance très joyeuse entre les bénévoles et les bénéficiaires.

Avec Pascale, on a un réseau d’associations donc le thème nous parlait bien. On sait aborder les associations grâce à une certaine expérience que l’on a. Toutes les associations n’ont pas le même nombre de bénévoles ou la même disponibilité mais toutes sont motivées et on a envie de mettre leurs causes en valeur.”